Yo bandes de littérateux
Je fais ce topic pour que vous postiez vos nouvelles et autres trucs littéraires (pas de fic toutes pourrites où vous écrivez un paragraphe par mois
) et qu'on les commente. Je vais lancer le bal avec une nouvelle que j'ai écrite
(merci à Dracian pour m'aider à la correction
):
À quoi se résume l’existence d’un homme ? À son mode de vie ? À son apparence ? À sa réussite professionnelle ? À son nombre d’ami ? Non, tout ce qui restera de la vie d’un homme après sa mort sera ce qu’il a laissé dans la mémoire des gens. Du moins, c’est ce que je crois.
Avançant, pistolet en main, épée au fourreau dans mon dos, j’allais faire face à mon destin pour protéger les miens. À quoi bon vivre si je ne peux être utile ? Que laisserais-je lorsque je mourrai si je n’affronte pas ma peur ? Il n’y a qu’une seule voie que je peux emprunter si je veux apparaître dans les livres d’histoire, si je veux que plusieurs générations connaissent mon nom et parlent de moi. Si je veux réussir ma vie, je dois avancer, mettre un pied devant l’autre jusqu’à la confrontation. Mon ennemi avançait aussi, ses pas étant guidés par l’argent et non par l’honneur. Il ne se soucie pas de son image, il ne veut qu’être heureux. Être heureux me rend malheureux, car le bonheur n’est que pour les lâches. Pour être satisfait de soi, il faut être malheureux, c’est la seule raison de vivre.
- Pourquoi vouloir m’affronter Derrow ? Tu sais que tu n’as aucune chance. Je suis le plus habile tireur de l’Ouest ! cracha ce perfide serpent.
Contrairement à lui, je ne suis pas beau parleur. Les beaux discours ne servent à rien si on n’agit pas. Ce sont les réalisations et non les promesses qui restent. Contrairement à ce profiteur, je veux que ma vie ait un sens, non pas qu’elle ne soit qu’une simple autre vie comme celle de tous les autres. Les vieux m’ont tous dit de profiter de ma vie car ils l’ont tous gâcher, et c’est ce que je fais. Je profite de ma vie en devenant quelqu’un. Pour être quelqu’un, il faut parfois faire preuve de courage, et ce pourquoi je continue toujours d’avancer, venant à la rencontre de mon opposant.
- Épargne tes discours, vipère! Je veux que les gens se souviennent de moi comme de quelqu’un qui agissait pour protéger les siens, non pas comme d’un froussard qui se cachait derrière son beau parler.
- Se souvenir de toi ? Laisse-moi rire, tu mourras, personne ne se rappelleras qui tu es, s’empressa de répliquer cet être ignare de mes pensées.
Mes derniers pas étaient fait, l’heure était à l’affrontement, pas à la réflexion. Même si les héros sont souvent ceux qui ont péri au combat, je dois survivre si je veux continuer ma légende, la légende de John Derrow.
Pistolet en main, je fixais mon adversaire, celui-ci me regardant aussi d’un regard glacial. Ayant jeté mon chapeau au sol quelques instants auparavant, le soleil me plombait au visage, mais ma détermination l’empêchait de m’aveugler. La personne ignoble qui me faisait face avait la main sur la garde de son colt, son autre main jouant avec sa fine moustache. En une fraction de seconde, se fut les premiers coups de feu. Sans réfléchir, je dégainai mon arme avant de la pointer en direction de ma cible pour lui faire cracher son projectile mortel. Le moustachu aussi était rapide et il fit les mêmes mouvements que moi, avant que nos deux balles ne se percutent pour dévier l’une sur l’autre. À peine s’étaient-elles touchées que nous agrippâmes tous deux notre pistolet à deux mains, courant sur le côté pour projeter une salve de plombs en direction de notre adversaire. Les siens passèrent proche de m’atteindre, mais je courus assez vite pour qu’il ne puisse m’atteindre. Mes projectiles meurtriers fusèrent aussi vers ce serpent, mais il lui restait une balle dans son chargeur, et il parvint à faire dévier une de mes balles avant d’esquiver les autres.
Il était temps de recharger, mais n’étant pas un aussi bon tireur que mon adversaire, le combat à distance n’était pas à mon avantage. Je m’élançai alors vers lui, dégainant l’épée qui siégeait dans mon dos. Quand je l’ai obtenue, on m’a dit que ça s’appelait un katana, même si selon moi ce n’est qu’une grosse épée. Chargeant mon opposant, il cessa alors de recharger son pistolet, et il sortit d’un fourreau posé sur sa cuisse une machette de très grande taille, pratiquement une épée. Mon épée fusa vers lui, mais sa machette l’attendait pour parer mon coup. Je reculai, puis m’élançai à nouveau, mais mon coup fut de nouveau accueilli par une parade de son arme. J’avais beau frapper aussi vite que le pouvais, tous mes coups étaient vain, mon ennemi étant rapide avec sa machette.
- Tu crois qu’un faible comme toi peut me vaincre ?, éjecta sa bouche sale. Je ne suis pas seulement un bon tireur, je suis aussi un escrimeur hors pair.
Le courage est l’action d’affronter ce qui est plus fort que nous, de vaincre nos peurs pour tenter de triompher d’une force supérieure à nous. J’ai ce courage, et ce pourquoi je continuai alors mes assauts sur cet homme. Mon katana s’abattit à nouveau, puis je répétai encore et encore ces mouvements. Mon épée heurtait durement la machette de mon ennemi, et je vis enfin une opportunité. Son arme avait reçu violemment mon coup, et je fis virevolter mon sabre pour le faire fuser vers la gorge de cette vile créature. Il ne vit pas le coup venir, mais dans un ample mouvement, il dégaina son pistolet, et parvint à faire dévier ma lame grâce au canon de son jouet, coupant net son arme de prédilection. Il se remit alors en garde, et je recommençai mes assauts, mais mon opposant n’était pas du même avis. Il porta sa main ne tenant pas la machette dans son dos, pour dégainer un autre colt, plus gros cette fois-ci.
- Jusqu’ici je me retenais, mais à partir de maintenant tu verras ma véritable force. Dit bonjour à mon pistolet favori.
Il pointa le canon de son arme à feu vers moi, et des plombs fusaient alors vers moi. J’aurais pu fuir, comme tous les lâches de ce monde, mais de quoi les gens allaient-ils se souvenir si je mourrais après ce combat ? De l’homme qui a fuit devant l’adversité. D’un froussard n’osant protéger les siens. Je ne suis pas un des hommes qui fuient devant la peur. Mes peurs, je les affronte. Les balles fonçaient vers moi, empreintes de leur envie de tuer, mais je n’allais pas mourir, je ne devais pas mourir. Je fis face aux plombs qui s’amenaient pour m’envoyer au paradis, puis je fis tourbillonner mon arme blanche dans mes mains, frappant le côté des balles une à une pour les envoyer au large ,les faisant échouer dans leur mission. Mon opposant ne pouvait y croire, et aussitôt les balles déviées, je chargeai vers lui, katana levé en l’air. Mon épée porteuse de mort s’abattit, mais le moustachu avait prévu mon coup, et il fit un bond vers l’arrière, évitant mon offensive de quelques centimètres.
- Trop lent.
Il pointa son colt vers moi, avant même que je n’eu le temps de me redresser, et il me dit d’un ton fier :
- Tu n’as dévié que 5 balles Derrow. Il m’en reste une qui t’enverra en enfer.
En un éclair, le projectile avançait vers ma tête pour mettre fin à mes jours. Le sang gicla, mais ce fut mon ennemi qui poussa un cri. La balle reposant entre mes incisives supérieures et inférieures, celles-ci la tenant fermement, elle n’avait pas atteint son but et j’étais toujours en vie. Mon katana, quant à lui, avait attient son but. En une rapide charge, j’avais réussi à surprendre mon adversaire pour le prendre de vitesse. Ses discours de vantardise ne seraient plus possibles, ma lame ayant pénétrée sa bouche avant d’envoyer cette vipère en enfer en lui transperçant la nuque.
- Tu avais raison, tu étais plus fort que moi, mais je bats pour les bonnes raisons. C’est ce qui me confère la force de vaincre ceux qui se mettent en travers de mon chemin.
J’avais protégé les miens en vainquant cet homme. Ce combat s’ajouterait à la légende de John Derow, cowboy escrimeur.
Mar 5 Oct - 20:56
) et qu'on les commente.